News

Partager sur :

Que sont-ils devenus? Alexandre Simon (promo 2011), un passionné diplômé de la filière spatiale qui

03 avril 2014 Réseau
Vue 387 fois

* Parcours ESTACA

Quel était votre rêve en entrant à l’ESTACA ?

J’ai intégré l’ESTACA sur dossier en 2008 après deux années de prépa. Au départ, je me suis intéressé au cursus ESTACA car je m’intéressais à l’aéronautique. C’est grâce à une conférence sur le spatial effectuée par un alumni, puis mon implication au sein de l’association ESO que je me suis intéressé puis dirigé vers la filière spatiale.

Que retenez-vous de vos années  ESTACA ?

J’ai apprécié l’enseignement concret délivré par l’Ecole qui correspondait à mes attentes, ainsi que l’implication des diplômés dans l’enseignement. C’est grâce à l’un deux que j’ai pu trouver mon stage de fin d’études. J’ai de bons souvenirs également des cours de monsieur Denis, professeur en aérodynamique.

A quoi vous destiniez-vous en sortant ?

Je ne savais pas vraiment. C’est une opportunité présentée par une personne de mon réseau qui a guidé et déterminé mon choix.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant ESTACA aujourd’hui ?

Ne pas compter ses heures, s’impliquer à fond dans ses études, être en permanence ouvert à tout et curieux de tout.

 

* Parcours professionnel

Je suis diplômé depuis seulement quelques mois. J’ai appréhendé le monde de l’entreprise grâce aux stages effectués dans le cadre de mon cursus ESTACA.  Mon premier stage ouvrier m’a permis de découvrir le fonctionnement d’une petite entreprise, le second une grosse structure dans le domaine du nucléaire. En 3ème année, j’ai effectué un stage en Belgique dans une PME dans le domaine acoustique&systèmes. En 4ème année, j’ai réalisé un stage au sein de la SNECMA à Vernon grâce à la recommandation d’un professeur de l’ESTACA.

C’est mon stage de fin d’études au CNES au centre de Paris Dausmesnil qui a été déterminant dans mon parcours. A cette occasion, on m’a proposé de réaliser une thèse co-dirigée par le CNES et SNECMA sur le phénomène POGO, c’est-à-dire l’interaction entre les fluctuations de poussée de moteur et les modes de structuraux du lanceur. L’objectif de cette étude est d’aboutir, à échéance de trois ans, à une solution qui sera développée et mise en place sur un futur moteur de SNECMA. Pour cette mission, je suis embauché par le CNES pour trois ans dans le cadre d’une bourse d’études co-financée par SNECMA et le CNES. Je dois rapporter régulièrement auprès de ces deux structures l’état d’avancement de mes recherches. Ce qui me passionne dans cette mission, c’est de voir que  le résultat de mes recherches aura une application concrète dans l’industrie.

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

 Il parfois difficile de réunir l’approche d’une entreprise qui cherche le respect des délais et des résultats de recherche adaptés à une application industrielle et concrète avec celle d’un centre de recherche qui une vision plus intellectuelle et scientifique. Cependant, il est instructif de faire avancer le projet en ayant ces deux aspects à l’esprit.

De mon côté, j’ai commencé cette mission en ayant peu de compétences techniques sur le phénomène étudié. J’ai dû faire un gros travail d’apprentissage et de réflexion, c’est ce qui me motive et m’enthousiasme.

Et après ?

Après cette thèse, j’aimerais continuer dans cette voie, réaliser un travail de recherche qui trouvera une application concrète dans l’industrie.

Quelle est votre plus grande fierté ?

Il s’agit du projet FLORIZAR que j’ai porté dans le cadre de l’association ESO. Le projet FLORIZAR consistait à créer une fusée en ouverture parapluie. C'est-à-dire une fusée qui, au lieu d’avoir un parachute qui sort de la fusée, intègre le parachute dans  le corps de la fusée.  Depuis l’expérience et le travail scientifique coordonnés sur le site de Laval et de Levallois, jusqu’à la recherche de sponsoring et l’organisation des actions de communication, j’ai porté l’intégralité du projet qui représentait l’aboutissement des mes années d’études. Je me suis battu avec mon équipe jusqu’au dernier moment pour prouver la viabilité du projet contre ceux qui n’y croyaient pas ou qui restaient dubitatifs. Consécration ultime, Le projet Florizar a été récompensé lors du prix Espace et Industrie 2013 qui s'est tenu en présence des principaux acteurs du secteur Spatial. Le projet a reçu le prix Thales Alenia Space pour la démarche et l'inventivité de l'équipe qui ont été particulièrement appréciées.

Quelles sont les rencontres ou événements qui ont été déterminants dans votre parcours ?

Je dois beaucoup à un diplômé de l’ESTACA qui m’a accompagné dans mes années d’études, d’abord en tant qu’ancien de l’association ESO et puis comme intervenant en 4ème et 5ème année. Je le considère un peu comme mon parrain, il a facilité mon intégration dans le milieu fermé du spatial. C’est grâce à lui notamment que j’ai pu intégrer le CNES.

De même, mon implication dans l’association « Planète Sciences »  qui  propose des supports d’activités pour appréhender et toucher du doigt les difficultés ou les notions nécessaires aux professionnels lors de la conception et de la réalisation de projets spatiaux a été déterminante  dans mon parcours.


* Le Réseau

De façon générale, le Réseau est primordial et il a été déterminant dans mon parcours comme je viens de l’exposer.

Le Réseau Alumni est important. J’attends d’avoir des nouvelles des diplômés de l’ESTACA, de savoir comment  évolue le parcours individuel de chacun. Je souhaite pouvoir soutenir et aider les membres du Réseau et je cherche à m’impliquer activement dans les activités de l’Ecole. Récemment, j’ai participé à une journée portes ouvertes à Laval dans le cadre d’une conférence pour présenter la filière spatiale à de futurs étudiants. Bientôt, je deviendrai moi-même intervenant auprès des étudiants. En retour, j’attends de recevoir des informations sur les actualités et  les évolutions stratégiques de l’Ecole.

Le Réseau est important, cependant l’appartenance à une  communauté ne suffit pas. Il faut montrer que l’on est à la hauteur, notamment dans le cadre de la recherche de stage. Etre membre d’un Réseau de diplômés comporte des avantages et des devoirs et particulièrement l’exemplarité pour participer au rayonnement du diplôme.




J'aime

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.