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L'Estaca mène à tout...
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Fort d’une centaine de concerts à travers la France, de passages remarqués aux Festivals des Francofolies et de Montereau Confluences, de deux EP salués, le groupe de rock français SopHia s’en mêle décide, en septembre 2010, d’enregistrer son premier album, 4.21.
Romain (chant – guitare), Jule (batterie) et Romm (basse), qui s’étaient rencontrés via une petite annonce dans un magazine de batterie sept ans auparavant, se donnent une année pour faire naître ce douze titres.
Le groupe, de part ses influences, se place quelque part entre Renaud, Miossec et U2, Noir Désir, Blink 182. Ce grand écart peut faire frémir… Et pourtant depuis 2003, SopHia s’en mêle en définit habilement l’humeur et le style. Et pour ancrer ce positionnement, le groupe s’entoure d’Angie Cazaux-Berthias, de Yoan Manesse (The Versus) et de Philippe Prohom, avec l’ambition de rendre plus directs et incisifs les compositions et les textes de Romain. Objectif atteint : que ce soient sur des brûlots rocks engagés, des ballades acoustiques toutes en légèreté ou des titres pops aériens et mélodieux, la plume de Romain trace juste en se jouant des mots pour servir ses idées : politique, femmes, écologie, enfants, argent… La trentaine au compteur, le groupe expose désormais plus calmement sa pensée et ses opinions sans en perdre l’essence.
Dans le même temps, le groupe fait appel à ses fans pour financer l’enregistrement de cet opus. Et ça marche ! Plus de 200 d’entre eux s’associent à l’aventure via le label Les Scènes de Sophia. A eux tous, ils sont les Emmêleurs et dotent SopHia s’en mêle de sa propre My major company.
Séduit par le projet, Shanka, le guitariste des No one is innocent, décide d’intégrer l’équipe et de réaliser cet opus. Autre alliée de poids, Myriam Eddaïra, qui a collaboré notamment avec Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Marianne Faithfull, se place derrière la console pour enregistrer l’album dans son studio, le Studio d’Ikken.
Pendant trois mois, d’avril à juin, les SopHia s’entourent encore d’autres amis musiciens : Batist Lee, Pierre Abraham, Aurélia Dal Zotto et Thaïs Rumeau. Ils enregistrent ensemble un album de 12 titres, qu’ils nomment 4.21. La référence à ce jeu de dés se pratiquant notamment dans les bistros du Centre et de la Bourgogne (Régions dont ils sont originaires), est un moyen pour eux de montrer leur attachement au contact, à l’authenticité, aux racines, dans un monde aujourd’hui numérique et dématérialisé. C’est l’annonce aussi d’une suite : un 4ème opus viendra après celui-ci, après l’EP numéro 1, La mer en héritage (2006) et l’EP numéro 2, Voltaire (2010).
Fin juin 2011, le Label MVS/Anticraft les signe en distribution et l’album 4.21 sort le 7 novembre.
Des partenaires, saluant ce nouvel entrant de la scène rock, rejoignent le projet : la SCPP, Rock One, Radio Néo, Music Essonne, le réseau du Pince Oreille… Tous apportent une aide supplémentaire au groupe.
A partir de Novembre, SopHia s’en mêle entame une tournée à travers toute la France et part à la rencontre de son public. De scènes en show cases en passant par les radios, le groupe défend son 4.21, sa réalisation. Il en profite pour présenter sa nouvelle recrue, Pierre Schmidt, le guitariste de We are Jupiter, qui est venu renforcer l’effectif et qui occupe désormais le flanc droit de la scène.
A eux quatre, ils soudent un rock aussi brut que mature avec une chanson française aussi énervée que réfléchie. En y associant des refrains efficaces sans être pop, cette alchimie fait de SopHia s’en mêle un groupe unique qu’il est grand temps de découvrir. Un groupe de génération. ENFIN !
http://music.sophiasenmele.fr/
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